Alice du fromage

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Billets qui ont 'Boys (The)' comme oeuvre.

jeudi 28 juillet 2022

Les clients

Jeudi. Le jour de la semaine sans sport. J'ai des courbatures.

Matin 6h57 vers l'aval (vers Villeneuve-St-Georges, la Défense, là-bas, au loin); soir 18h41 vers l'amont (vers Bois-le-Roi, Fontainebleau, Montereau), sur le même pont, mais pas les mêmes voies : je regarde le fleuve et visualise son passé et son futur.

Seine au dessus du pont SNCF de Melun à 6h57 le 28 juillet 2022 Seine au dessus du pont SNCF de Melun à 18h41 le 28 juillet 2022


Je finis la saison 3 des Boys. Cette omniprésence du père dans la fiction américaine. Le côté «je suis ton père» est si récurrent que je me demande si ce n'est pas un clin d'œil sardonique à l'intention de ceux qui le percevront.
Par ailleurs, l'un des réalisateurs a tourné The Walking Dead: je suis fière d'avoir reconnu son esthétique (gore).

H. m'attend chez Toufik (la buvette de la gare). C'est toujours un peu la foire chez Toufik, il a fait brûler ses croissants ce matin (après mon passage) et une cliente vient de lui offrir un minuteur. Elle lui apprend à s'en servir: «Ne le laisse pas dans la cuisine, tu ne vas pas l'entendre, ramène-le au comptoir». Un second client, cuisinier, a, lui, trop fait cuire ses cookies et les a laissés sur le comptoir de la buvette car il ne pouvait les présenter à ses clients, leur consistance est excellente, celle de croquants aux amandes. Un troisième, épuisé («j'ai commencé un plafond et j'ai voulu le terminer sinon j'y aurais pensé toute la nuit»), offre du pain berbère non levé (j'ai déjà oublié le nom) à Toufik… et à nous puisque nous sommes là. Nous l'emmenons enveloppé dans du papier d'aluminium.

Tout est fermé à Veneux. Fontainebleau. Le japonais est aussi fermé. Bar'back.

mardi 26 juillet 2022

Quotidien

Toujours pas grand chose. La Seine à 7h46, vers l'amont, une heure plus tard qu'hier car j'ai pris le temps de vingt minutes de Tabata ce matin. L'amont est moins beau car la voie est plus éloignée de la Seine.
Je pense à Barthes regrettant que l'édition d'Amiel en français expurgeât les mentions de la météo au dessus de la Genève.


Seine au dessus du pont SNCF de Melun à 7h46 le 26 juillet 2022


Nouvelle organisation: je viens de comprendre qu'en achetant cinq jours de déjeuners à Prêt à manger, je gagnerai de précieuses minutes tous les matins, surtout les jours où je fais de l'ergo (ergonomètre: rameur).

Le soir je reprise mon pantalon noir sur la terrasse en continuant ma série. Bizarrerie des Boys : on peut montrer une partouze de superhéros (avec des bites télescopiques, des volumes monstrueux de sperme, etc), mais pas la paire de seins de l'héroïne. Cet épisode (S3:6) a une dimension grotesque dans son exagération.

Le jardin est un réconfort. Les fleurs de bougainvillier sont d'abord minuscules, puis grandissent (je veux dire que ce ne sont pas des fleurs en boutons qui éclosent). Nous sommes vieux: dans le jardin à regarder l'herbe pousser. Ce n'est pas désagréable. Les martinets ont laissé la place aux hirondelles.

lundi 25 juillet 2022

The Boys

Il ne s'est pas passé grand chose aujourd'hui. Donc une photo de la Seine au dessus du pont SNCF de Melun à 6h57, vers l'amont, vers l'est.

Seine au dessus du pont SNCF de Melun à 6h57


L'été passe, il fait déjà moins jour, et j'en ai la nostalgie.

Entraînement d'ergo. Toujours pas au niveau d'avant le covid (niveau pas bien haut certes, mais justement, j'aimerais retrouver au moins ça).

Journée tranquille, à l'adhérent de 88 ans près qui me dit: «on m'a tué ma femme». Maladie nosocomiale après une opération banale d'un hallux valgus. Que répondre à ça? Et de chagrin (de fatigue) il est tombé. Deux mois d'hôpital avant «qu'on me mette dehors le premier juillet».
Il n'y a rien à dire, alors j'écoute.

J'entame la troisième saison des Boys. C'est vraiment très étonnant. C'est si violent que c'en est gore façon Walking Dead. Au début j'ai pensé que c'était une critique sardonique du capitalisme américain, de son cynisme et de son goût de l'image. Mais c'est aussi une illustration de la règle «Chacun a ses raisons». Les gentils sont méchants et les méchants sont malheureux.
C'est également un curieux mélange des années 60 (le méchant par excellence est nazi) et des années 2010 (réseaux sociaux et terrorisme islamique).
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